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Changer de place. Regarder ailleurs. Voir autre chose. Faire du ménage. Ouvrir une nouvelle porte dans sa tête. Laisser quelque chose derrière soi. Mettre quelque chose de nouveau devant soi. Laisser entrer de l’air frais.

C’est une maxime, devenue proverbe, que trois déménagements valent un incendie. (Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

Peu importe ce que cela signifie en réalité. Parce que dé-ménager, qui est le contraire de em-ménager, implique obligatoirement un grand ménage. Ehhhhhhh que ça fait du bien. C’est comme enlever une croute d’inutile, qu’on ne savait même pas que ça trainait derrière, comme un boulet, tellement on était habitué à ce fardeau. Fardeau qui s’installe insidieusement d’ailleurs, petite chose par petite chose, petit projet par petit projet. Hypocrite va!

Et que ça revole, et que ça disparait… voila, hors de ma vue, ignoble bidule!

Comment ça se fait qu’on se rend compte de l’inutilité de certaines choses seulement lors d’un déménagement? Sommes nous aveugles de tout ce fratras dans lequel on est enlisé au point de traiter ces objets comme des amis familiers? Qu’on passe notre temps à déplacer, à replacer, À NETTOYER, à se convaincre que ça va servir un jour…Misère…

En ce qui me concerne, à chaque fois que j’ai eu à faire de grands bouleversements de la sorte, j’en suis toujours ressortie légère. Alors pourquoi je me laisse prendre à chaque fois? Parce que je suis prête à parier que dans pas long, ça va recommencer….c’est une vague qui vient à nos pieds et qui recule mais qui laisse à chaque fois un petit quelque chose. La satanée petite chose qu’on va garder. Pour rien.

Mais cette fois-ci, je vais résister (aujourd’hui). Je promet de résister (demain). D’essayer à tout le moins (après demain). D’y penser vraiment (la semaine prochaine).

Vous voyez, la volonté est bien peu de chose, elle s’effrite comme un vieux mur de grès qu’on gratte, et plus on en enlève, moins la strucure est épaisse et solide.

Hâte de voir combien de temps je vais résister.

Mais aujourd’hui, c’est un jour de victoire. Ouais! Visite gynéco ce matin et le foutu crabe n’est pas de retour! VICTOIRE!

Je m’en vais dans l’atelier (celui à la maison, dont je suis en train de refaire une tite beauté) et demain avec Sarah on travaille à l’autre atelier, celui où vous allez venir avec nous, vous vider la tête et laisser vos mains prendre le relais. Elles sont beaucoup plus capables que vous ne le croyez, et on va vous montrer comment.

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France


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